Le jeu des forces centripètes et centrifuges détermine le cadrage de l'acteur. Charlot ne cesse de bousculer le cadre. Plusieurs patineurs croisent sa trajectoire au risque de la collision. La liberté est choix de la trajectoire, tout en étant contrainte par les lois physiques.
Questions
1. Quelles sont les figures géométriques que dessine le mouvement des patineurs ?
2. Qu'est-ce qui les interrompt ? Explique la dimension "libre" du personnage : il semble indépendant mais tout le ramène à sa place.
3. Charlot ne cesse de sortir du cadre pour tout aussitôt y retourner : montrer par des références au film comment se met en place un jeu d'équilibre.
4. Cet équilibre est précaire et toujours soumis à la dispersion, comme on disperse une manifestation. Charlot fait-il vraiment ce qu'il veut ?
5. En quoi peut-on dire que la liberté de choix - ici d'une trajectoire - est illusoire ?
Faire ce que je veux dans le cadre qui m'est donné, c'est la leçon de Charlot et du cadrage cinématographique. Rien ne m'empêche dans ce cadre de changer de trajectoire